La voix de celles qui n’en ont plus

Sculpture réalisée par Lissa Gasparotto et imaginée par un collectif de femmes dans le cadre d’un projet participatif proposé par « Quartier Libre sans violence à St-Léonard », une initiative du Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion ; le Planning Familial Infor-femmes ; le Service de proximité de la Ville de Liège et la Bibliothèque du Nord.

Des femmes aux profils variés se sont réunies pour explorer et réfléchir au concept de féminicide. Elles ont été accompagnées par l'artiste plasticienne Lissa Gasparotto et la graphiste Louise Zilles pour penser une sculpture pour toutes les victimes de féminicides : les femmes assassinées, retrouvées ou non, reconnues ou non par la Justice mais aussi les victimes de tentatives de féminicides.

Cette sculpture installée dans l’espace public est un rappel symbolique que toutes les femmes peuvent potentiellement être confrontées à des violences, jusqu’au féminicide, et qu’il est nécessaire de lutter pour les droits acquis et ceux à acquérir.

La sculpture est faite de pierre calcaire de Vinalmont, tantôt polie, tantôt brute. Elle est incrustée de bronze faisant apparaître des mots qui évoquent les sentiments ressentis de victimes de violences conjugales ainsi que des portraits de femmes. C’est une œuvre poétique qui évoque autant la douleur et la colère, que la résilience, la sororité et la vie.

Projet soutenu par la Fédération Wallonie Bruxelles, et par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.